à propos
qui suis-je?
L’écriture, une passion
J’ai toujours aimé écrire, je me dis parfois qu’au collège, dans ma classe, je devais être la seule à être contente quand on avait rédaction en français.
Pour autant, c’est une chose que je n’ai jamais vraiment assumée. Certainement par peur du regard des autres.
L’écriture, je la gardais pour moi. Des cahiers gribouillés, des histoires commencées puis oubliées, des pensées que je préférais taire plutôt que de les livrer.
exutoire
poser des mots sur des maux
Ce n’est que bien plus tard, après des années de vie, de maternité, d’épreuves aussi, que les mots ont commencé à réclamer leur place.
Alors que je publiais déjà des livrets pédagogiques dans le cadre de mon travail, c’est la perte de mon fils aîné qui m’a poussée à me lancer autrement. Un mois après son décès, j’ai écrit et illustré mon tout premier album jeunesse.
Le petit garçon qui aima l’automne est né de cette douleur-là, un hommage pudique, une trace laissée de lui, un message que je voulais transmettre.
Ce livre m’a fait du bien. Mais il ne suffisait pas.
Moins de deux ans plus tard, j’ai écrit Les chemins de l’épreuve, un témoignage plus profond, plus brut, où je raconte le deuil de deux de mes enfants. J’y partage ce que j’ai traversé, ce qui m’a brisée, mais surtout ce qui m’a portée, ma foi.
la suite
l’amour d’écrire
Ces écrits ont été plus que des livres.
Ils m’ont permis de me découvrir, ou peut-être de m’autoriser à être celle que j’étais déjà depuis longtemps, quelqu’un qui aime écrire. Vraiment.
Pas seulement pour poser des mots sur des blessures, mais parce que cela me fait vibrer. Parce que cela m’anime. Parce que, tout simplement, je me sens vivante quand j’écris.
C’est en l’acceptant que j’ai trouvé le courage de continuer.
Et très naturellement, deux nouveaux projets sont nés, deux romans, l’un pour les adolescents, l’autre pour les grands enfants. Des fictions, mais nourries des valeurs qui me portent. Des récits où l’on parle de liens, de perte, de quête de sens, d’aventure… mais aussi d’amitié, de mystère, et d’espoir.
Aujourd’hui, j’écris parce que je ne peux pas faire autrement.
écriture
encore plus loin
Et puis, il y a eu une autre étape.
Le désir de ne plus écrire uniquement pour moi, mais aussi de créer un espace pour celles qui, comme moi, ont quelque chose à dire, à transmettre.
C’est dans cet esprit que j’ai cofondé le Prix Littéraire Al Katibat, aux côtés de deux autrices investies, Qissatibooks et Camille Chevance.
Le premier prix littéraire dédié aux femmes musulmanes francophones, pour encourager l’écriture, faire émerger de nouveaux talents et offrir une place aux voix trop souvent absentes des circuits traditionnels.
J’y participe également en tant que membre du jury, avec le plaisir sincère de découvrir de nouvelles plumes.
Vous pouvez suivre cette aventure sur le compte instagram @prixaltakibat ou sur le site internet www.prixalkatibat.com